Au secoure, je fais quoi là?! [pv.Nat Δ]

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Un lieu étrange. Un ciel bizarre où le temps ne semblait pas exister comme partout. Fabrice regardait le lieu un peu inquiet, mais aussi perdu. Ce décors était semblable à ceux des contes qu'il lisait souvent. Mais en même si différent. Il avait parfois rêver d'être le héros d'un de ses comptes. Mais maintenant qu'il le vivait... Cela semblait très étrange et particulier à Fabrice. Car généralement le héros avait une quête, un truc à faire. Mais pas Fabrice. Il n'avait rien à faire. Il ne savait pas ce qu'il faisait ici. Enfin ce qu'il avait faire ici. Personne pour l'aider. Depuis le début il n'avait rencontrer personne. Sauf si le petit écureuil qu'il avait entr'aperçut comptait pour une personne. Marchant donc à l'aveuglette. Il arriva à l'orée de la forêt dans laquelle il avait mystérieusement atterrit. Dans le ciel étrange, un espèce de château se découpait. Il était couvert de cœur. Dans tout les coins, tout partout. Et ce lieu lui rappelait étrangement un conte. Sans arriver à définir du quel il s'agissait. Ses souvenirs en matière de contes remontait à loin. Peu être un conte grecque... Avec une forêt... La foret de Coltruc avec le dragon du même Coltruc et la toison d'or.

Au fil de ses pensées il avançait vers la magnifique résidence.

La grande grille apparue devant lui. Il n'y avait pas de garde. Étrange. Le blond ne savait que faire. Les grilles étaient entre ouvertes. Le blond hésitait. Mais il n'osait pas. Il resta planté un long moment devant les grilles. Entendant du bruit derrière lui, des gardes peut être. Bref ce n'était pas forcément une bonne idée. Ne sachant où aller, Fab' rentra dans la cour. Et merde... pensa-il, il avait eu une mauvaise idée que d'aller dans la cour. Il héspérait ne pas se faire prendre. Qu'on le laisserai un peu tranquille. Il chercha du regard un endroit où se dissimulé. Paniqué, il savait ce qu'il pouvait devenir ici. Il ne savait s'il allait s'en sortir...

Spoiler:

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Et il tombe, il tombe, il tombe.

Il fait sombre, tout noir. En vérité, c'est que j'ai fermé les yeux. Le vide me fait trop peur, alors comment réagir quand on tombe dedans ? La première solution est de crier. Je l'ai fais. J'ai crié, pendant de longues minutes au point qu'à la fin, je n'avais plus de voix et ma gorge brûlait. Crier n'était pas une si bonne idée au final. Après, je crois que je me suis mis à gigoter dans tous les sens. Je crois que les gens crient et gigotent souvent en même temps. Mais je n'avais plus de voix. Gigoter est aussi fatiguant que crier. Au bout de quelques minutes, j'ai du m'arrêter, je n'avais plus aucune force. Et je me sentais toujours tomber. Je tombais tombais tombais tombais. Comme dans un cauchemar. On a cette boule dans le ventre, il fait tout noir et là, on se réveille brusquement. J'en fais souvent de ces cauchemars, je déteste ça. Mais la question c'est, pourquoi ai-je l'impression que ce n'est pas un mauvais rêve ? En plus, j'ai essayé de me pincer plus d'une fois - même si ça ne m'a jamais fait sortir d'aucun rêve - et mon avant bras devait être tout bleu. Ce n'est qu'une hypothèse, je ne pouvais pas le voir réellement, mes yeux étaient fermés.

Quelque chose de moue, doux et confortable. Mais je ne sais pas ce que c'est. J'ai encore les yeux fermés. D'ailleurs, il serait peut-être temps de les rouvrir. Pourtant, je n'ai pas envie des les ouvrir, je suis trop bien. Depuis combien de temps déjà ? Bonne question, je n'en sais rien. Je crois que je me suis endormi en tombant. La chute a été long, j'ai l'impression que mes paupières sont collées et qu'elles ne veulent pas s'ouvrir, à moins que ce soit moi qui ne veuille pas. Un par un. D'abord le droit, puis le gauche. Il y a de la lumière, je vois tout en blanc. Ca fait mal aux yeux, alors je les referme. Puis, là, je sens une main sur mon épaule. Elle est toute fine et douce, je suis presque certain qu'elle doit sentir bon. Mais avant que je puisse penser à quoi que ce soit d'autre, des ongles s'enfoncent dans mon épaule et je ne peux lâcher qu'un vulgaire gémissement de douleur, aïe. Suite à cette même douleur, j'ouvre les yeux d'un coup, ignorant la lumière. Je ne cherchais qu'à connaître la personne possesseur de la main douce qui faisait mal. Et c'était une femme. Grande, belle, majestueuse. Les cheveux noirs jais et un regard indigné plus que devinable dans les yeux. Je sentais bien quelque chose de non rassurant qui planait tout autour du lieu.

"Veuillez annoncer votre identité sur le champ, dit-elle en criant un peu, ou je me verrais obligé d'appeler les gardes !"

Les gardes, quels gardes ? Ecarquillant un peu les yeux, je cherchais désespérément à comprendre où j'étais tombé. Comment j'étais censé réagir ? Ma gorge continue de me brûler, je ne sais pas si j'ai retrouvé la capacité de parler, chaque petits mouvements que j'effectue fait naître une grimace de douleur son mon visage. J'ai soif, j'ai faim, j'ai encore envie de dormir. Et j'ai mal aux yeux aussi. Merde. Puis cette dame inconnu, elle avait l'air sévère, elle me faisait peur, un peu. J'ouvris la bouche, je la refermai de suite car je ne savais pas quoi dire si ce n'est un magnifique "Euuuh" de confusion. La dame inconnu fit apparaitre une moue coléreuse sur son magnifique visage. L'avais-je encore plus blesser que ce qu'il en était il y a quelque instant ? J'en avais bien peur. Un peu beaucoup paniqué, je regardais à droit, à gauche. Cherchant une issue quelconque dans ce lieu qui semblait être un grand jardin. Allant jusqu'à me lever, je me rassis vite en voyant la table blanche, qui avait tout l'air d'être une table de fortune, tanguer dangereusement de droite à gauche alors que les tasses de thé et la théière en porcelaine tremblaient légèrement sous le mouvement de la table. La retenant en tirant un peu la langue, même si le fait de la tenir ne servait à rien. Grognant un peu, j'aperçu enfin quelqu'un, une tête blonde, j'allais peut-être être sauver, même si cette personne avait tout d'un physique de "fragile". C'était déjà ça. Me levant une seconde fois, les bras aux oreilles que je secouer dans tous les sens, je gueulais comme un fou sous le regard étonné de la dame aux cheveux noirs.

"Oh !!, fut le premier mot prononcé, ici ! Au secoure je suis un innocent mal jugé !!"