A l'université.
Il vient de finir les cours. Tenue : uniforme du bahut, humeur : fatigué, Nanao range ses affaires dans son sac en évitant de voir son ancien meilleur ami. La triste envahit toujours son être. Sa gorge se serre à chaque fois qu'il repense à lui, à sa première fois qu'il lui a offert... C'était bon, douloureux aussi mais il s'y était préparé. Il n'a plus de nouvelles de lui depuis un moment, sans est-ce mieux ainsi. Il devrait arrêté de l'appeler "meilleur ami" d'ailleurs, mais c'est encore trop frais dans son âme. C'est fou comme la douleur est difficile à effacer, comme si le bonheur ne pouvait pas exister dans sa vie...
En y songeant, il sort de la classe, marchant en direction de la sortie du bahut. Il va vers sa petite chambre dont il ne reste jamais bien longtemps. Il vit avec "lui" normalement. Même s'il ne vient plus depuis qu'il est amoureux, qu'il l'a oublié, mis de coté, Nanao ne peut s'empêcher d'éviter ce lieu au possible. Il songe sérieusement à changer de chambre d'ailleurs, ça serait plus simple pour tout le monde... Se changeant donc, il met un jean moulant bleu nuit, un tee shirt avec un chat dessus de couleur bleu ciel. Il prend son sac à dos et sort. Hors de question de rester plus longtemps...
Reprenant son faux sourire dès qu'il sort de la chambre, il sort de l'université en recevant un coup de fil... Bien sûr, le majordome de sa famille lui rappelle son rôle à venir, qu'il doit faire des efforts.. Oui, il le sait, bien sûr qu'il le sait !! Il ne vit plus que pour ça de toute manière... Il annonce qu'il fera des efforts supplémentaires... Puis raccrochant, il marche. Fuyant ce lieu qu'il voit comme un cage, ni plus ni moins.
Dans une ruelle.
Marchant donc, il soupire et bouscule violemment quelqu'un, il ne le regarde pas, s'inclinenant déjà...
- Pardon... Je ferai plus attention...C'est là que tout change... Quoi donc ? Des petits bruits sur le coté droit.. Des petits "miaw" désespérés que personne ne semble gêner... Il se retourne et entre dans la ruelle, voyant alors une boite à peine ouverte.. Se penchant, il ouvre les pans de carton et écarquille les yeux en voyant deux mignons petits chatons pleurant de solitude...
- Oh... Je suis là.. Je suis là !!Il tend une main pour les caresser doucement. Et...