Une balade qui tourne mal [PV Sora Skym Eaurose]

Invité

Quand Aoi reprit connaissance, la première chose qu'il vit, fut ses pieds au-dessus de lui. Il roula sur le côté, le corps encore tout endolori par la chute qu'il avait fait. Bon sang ! Qu'est-ce qui lui avait prit de faire une balade en forêt ? Il se savait maladroit, pas étonnant qu'il avait glissé au bout de quelques pas seulement. Il laissa échapper un grognement, tâchant de se remettre de ses émotions et jeta un rapide coup d'oeil autour de lui. Où était-il tombé ? Il ne reconnaissait pas cette partie des sous-bois. La végétation semblait, comment dire, différente ? Il devenait fou ? Comment la nature pouvait-elle changer d'apparence ? C'était ridicule. Le jeune homme se remit debout et entreprit d'explorer ce nouveau lieu. Il refusait encore d'admettre qu'il s'était égaré, il allait bien finir par retrouver son chemin non ? Il approcha d'une clairière et des voix se firent entendre. Et ben voilà ! Il venait de retrouver la civilisation, au diable son imagination ! Plusieurs hommes se faisaient face. Ils n'avaient pas l'air content et surtout, les vêtements étaient un peu étranges, même pour la mode actuelle. Sans doute étaient-ce des originaux aussi Aoi ne se méfia pas.

"Excusez-moi, je voudrais savoir le che-..."

Il n'acheva pas sa demande qu'un coup de feu retentit et l'un des hommes s'effondra. Hein ?! Un règlement de compte ? La surprise paralysa le garçon. Qu'est-ce qui se passait ? De telles choses se produisaient encore à notre époque ? Pourquoi ces hommes, qui venaient de prendre conscience de sa présence, le dévisageaient bizarrement ? L'un deux déclara quelque chose mais Aoi était trop loin pour l'entendre. Ce fut quand l'autre brandit son pistolet dans sa direction qu'il se décida à réagir. Il tourna les talons et s'enfuit à travers les bois. Plus jamais de balade en forêt ! Si c'était pour tomber sur des illuminés ce n'était pas la peine ! Dans sa course effrénée, il ne faisait pas attention où il mettait les pieds et trébucha contre quelque chose. Il s'étala de nouveau de tout son long avant de regarder ce qui avait causé sa chute. Il pâlit. Le corps sans vie d'une homme, habillé de la même façon que ceux de la clairière le fixait de ses yeux morts. Un haut-le-coeur secoua le garçon et il détourna le regard. C'était du délire ! Il allait se réveiller c'était certain ! Il se remit debout péniblement, avançant sans trop savoir où il se dirigeait quand il entendit quelqu'un s'exclamer sur un ton qui ne laissait présager rien de bon.

"J'ai trouvé l'étranger !"

L'étranger ? Mais de quoi parlait-il ? Il n'était plus au Japon ? N'importe quoi ! L'autre ne lui laissa pas le temps de réfléchir et le saisit à la gorge. Aoi tenta en vain de se libérer mais son adversaire avec une sacrée poigne. Lui dont la force était inexistante, que pourrait-il tenter pour se libérer ? Il voulut parler, dire que tout ceci n'était qu'un mal-entendu quand il sentit le canon du pistoler s'appuyer contre sa poitrine. La panique s'empara de lui. Il allait se réveiller. Il le devait. L'homme lui adressa un sourire malsain, visiblement satisfait de la terreur qu'il suscitait. Il était prêt à faire feu.

"Je voulais les attendre mais tant pis pour eux. J'ai toujours voulu savoir comment mourrait un étranger..."

Invité

Tout était flou pour moi, où étais-je ? Je ne me souvenais de rien... Mis à part le fait que j'étais parti me promener. Cela faisait un moment que je marchais, mais en peu de temps je fus pris de court par beaucoup de monde. Ils étaient tous étranges, je courus vite d’ailleurs pour échapper à l'un d'eux. Je fus vite essoufflé, et me cachais pour semer cet homme qui me terrifiait. N'étant pas de très grande taille, je me mis dans le tronc, assez grand tout de même, d'un arbre, et de là j'aperçut un jeune homme habillé comme moi. Il risquait d'être tué, je me devais d'intervenir, mais comment ? Je fis du bruit pour détourner l'attention de l'homme qui s'occupait de toi et je cherchais un moyen de t'aider, malgré le fait que je ne voyais pas du tout lequel.

"Lâchez-le !"

Je fus surpris moi même de ce petit instant de courage qui me terrifiait car je ne savais plus quoi faire du tout à présent. Je regardai au-dessus de moi et vis une liane, mais hors de question que je tente un truc en mode "Tarzan"! Je risquerai de me faire mal et de ne servir à rien. Je me rappelai alors que dans ma poche il y avait un spray, et je me rapprochai de l'homme en question. Mon visage ne montrait pas la peur que je ressentais, mais pourtant j'avais peur... L'homme qui me poursuivait m'avait retrouvé. Je courus vers toi et mis le jet dans les yeux de l'homme qui te tenait. Puis je saisis ta main et t’entraînai dans ma course.

"Cours !"

Essaye de ne pas tomber ou de m’entraver, de peur de nous faire tomber tous les deux.

(Merci de m'avoir aider.)